Elleyn Denastir [Fiche validée]

~Nom Prénom~
Denastir Elleyn

~Âge~
20 ans

~Race~
Elfe de l'eau

~Faculté magique/Capacité~
Bouclier d'eau et soigner les blessures avec l'eau qui guérit tout
(si ça compte comme deux, je préfère garder uniquement le pouvoir de soin et merci de mieux le préciser alors sur la présentation des elfes)

~Situation familiale~
Célibataire, mère décédée

~Métier~
Troubadourà ses heures perdues
(mais je comptais lui chercher un travail RP (serveuse dans une auberge, etc) j'aimerais voir le contexte plus "concrètement" avant (un ou deux Rps)... sauf si ça dérange? je comprendrais..)

~Lieu de vie~
En voyage, donc enchaîne les chambres de tavernes miteuses (les moins chères) et les hamacs dans la forêt, mais possède une maison aux alentours de Githranduil (ou plutôt: son père possède une maison là-bas^^)
(c'est juste une précision pour rester en accord avec son histoire, et lui faire un point de chute au cas où elle devrait disparaître temporairement de la situation (si empêchements IRL), donc inutile de créer un lieu destiné à cela pour le forum, même si c'est vraiment très sympa d'offrir cette option^^)



~Description physique~
On dit que les elfes ont l'aspect d'un adulte mature à partir de douze ans. Cette jeune fille, âgée de vingt ans a bien les traits d'un adulte, mais... mature? Ahahah! Qu'y a-t-il de mature dans ce regard fuyant? Non, ce n'est pas le regard d'une personne mature, ou même d'une personne timide: c'est celui d'une enfant qui découvre le monde et s'en trouve chaque fois enthousiasmée. Même si ses yeux bleus clairs se sont posés sur vous il y a cinq secondes, ils ont déjà eu le temps de dévisager le passant à côté, d'identifier le papillon qui passe, et de regarder où en est la course des nuages. Elle vous écoute pourtant, même si elle semble la plupart du temps désintéressée. Son visage expressif, peut-être même trop expressif, ne vieillit pas non plus ses traits. Le moindre de ses traits semble évoluer en même temps que son état d'esprit et son humeur. Elle semble assez soignée, mais si ses longs cheveux noirs, ou bleus foncés, suivant la lumière, sont impeccables au matin, le vent aura vite fait de les replacer comme bon lui semble, si bien que jamais, ou rarement, on puisse dire d'elle qu'elle est tirée à quatre épingles.
Malgré cela, elle reste agréable à regarder. Elle n'est pas la plus belle, la plus élégante ou la plus mignonne, mais elle a tout de même en elle la grâce héréditaire des elfes et se voit être attachante au final.

~Description psychologique~
Il semble que beaucoup de personnes se soient vues privées de leur enfance. Elleyn n'en fait pas partie, au contraire: on croirait même que son enfance s'éternise. Elle s'amuse à poser des questions sans gêne, sans taboos, et cette attitude peut finir par repousser les personnes qu'elle côtoit. Impulsive, elle se prend difficilement la tête avec des problèmes ou des personnes, mais elle manque très souvent de recul et de réflexion avant d'opter pour un choix dangereux ou blessant. Loin d'être une belle parleuse, elle aime cependant parfois tourner les choses dans son sens: pas déformer la vérité, loin de là! Certaines choses pourront juste être un peu plus mises en valeur, et d'autres peuvent peut-être être davantage cachées... C'est tout!
Mais de temps à autres, il semblerait qu'elle sache se tenir, qu'elle reste calme et distante: qu'elle se transforme en femme plus froide, et tellement plus élégante. Mais c'est dans ces moments-là que l'on peut se poser la question: "Ingénue ou manipulatrice?" Cette innocence qu'elle semble montrer est-elle un don, un défaut, ou un rôle qu'elle a décidé de jouer?



~Histoire~
"Je suis née en ôtant une vie... Donc il est normal que j'apprenne à sauver des vies avant de mourir, c'est ma dette."

En effet, comme sa mère mourut en la mettant au monde, Elleyn décida dès son enfance de devenir soigneuse. C'est ainsi qu'elle apprit, auprès de médecins de son village, des techniques aquatiques de protection, telles le bouclier, et surtout la maîtrise des soins. Elle avait appris à soigner avec l'eau, et maîtrisait beaucoup cette technique, mais elle était déterminée à apprendre tous les types de soins possibles et inimaginables, tels que la guérison par les plantes ou avec des pierres chaudes. En tant qu'elfe de l'eau, elle maîtrisait, et de loin, les techniques de son peuple, mais était intéressée par tout, persuadée que tout est susceptible d'être bon pour la santé. Chaque jour, elle se reproche la mort de sa mère, et acquit ainsi un caractère très protecteur, et très généreux. Bien qu'elle semble par moment inconsciente, elle tente de toujours tout faire au mieux... Mais sa maladresse, aussi bien orale que physique, a vite fait de réduire ses efforts à néant. Cependant, ce n'est pas ça qui l'arrêtera.

Bien que consciente qu'elle devait travailler dur pour apprendre et exercer la médecine correctement, une autre capacité la passionnait: la transmutation, le pouvoir de changer de forme. Certaines personnes de son peuple pouvait transformer une partie de leur corps en de l'eau, et elle se demandait souvent si on trouvait des pouvoirs semblables chez les autres races. C'était son père qui lui avait transmis cette passion: il ne maîtrisait pas la magie; il était plutôt connu en tant qu'épéiste. Un grand épéiste qui avait autrefois été garde d'Elebriwen, mais qui, au cours d'un voyage prolongé dans la région de Githranduil, était tombé sous le charme d'yeux bleus magnifiques d'une jeune elfe de l'eau du nom de Kiiran, avec qui il finit par se marier, et qui lui donna une fille avant de succomber. Il avait enseigné à Elleyn qu'à l'art de l'épée, il ne fallait faire plus qu'un avec son épée: elle était partie intégrante de son corps, aussi importante que les yeux, les bras, ou les jambes. Ce à quoi, la jeune fille répliquait, désintéressée, qu'on pouvait perdre son épée, et non le reste. Elle fut contredite le jour où, protégeant le village d'une attaque de bandits de grands chemins, il perdit un bras. Elleyn, trop jeune à l'époque, n'avait su le soigner: ce fut la deuxième chose qu'elle finit par se reprocher. Quelques temps après la perte de son bras, l'elfe, passionné par l'épée, et qui jamais n'acquit autant de maîtrise de cette dernière avec son bras gauche qu'avec son bras droit, demanda l'aide des nains pour fondre un métal qui le lierait à jamais à sa lame. Avec l'aide des soigneurs de Githranduil, les nains accomplirent sa demande: l'homme eut finalement une lame au bout de son bras, travaillée, élégante, ce qui limite la moue de ceux qui l'entrevoient lorsqu'il s'éloigne trop de sa demeure, isolée dans le marais. Mais si son charisme a chuté, il est connu dans sa région pour être un grand maître d'armes; et cette histoire prouva à sa fille l'importance qu'avait le savoir d'épéiste qu'il lui avait confié. Elle s'était alors dit qu'un jour, si elle trouvait un bon maître, elle tenterait d'apprendre la transmutation.

A l'âge de vingt ans, elle décida de quitter son village natal, Fersycohr, situé au nord-est du marais, sur les bords du lac, pour se diriger vers Mervan. Elle était tant plongée dans ses cours de soin, qu'elle en avait oublié d'étudier l'histoire. Certes, elle connaissait des légendes et des chants, mais ils étaient anciens, oubliés, elle n'avait aucune idée qu'une guerre se préparait, et ne connaissait rien des autres races, qu'elle voyait peu au bord de son lac.

Elle choisit Mervan car son père, qui avait beaucoup voyagé en tant que garde, lui avait expliqué qu'il s'agissait là d'un lieu de passage, où elle pourrait voir toutes les races, et ainsi se renseigner sur les différentes cultures et les différents savoirs. De plus, elle allait pour la première fois de sa vie d'elfe de l'eau voir ce royaume qu'on appelle l'océan, et qui avait alimenté tant de ses rêves d'enfant.